Séance du 14.12.1913 :
Le Maire présente au Conseil le traité et le cahier des charges pour la distribution de l’éclairage électrique présentés par Mrs LARCON Frères entrepreneurs à Outriaz.
Le conseil après examen des pièces du dossier approuve ce cahier des charges et de traité tel qu’ils sont présentés.
L’électricité arrive au village en JUIN 1914,
produite par l’usine hydro -électrique des frères Larçon.
Séance du 10.12.1922
Le Conseil appelé à délibérer sur l’éclairage des bâtiments communaux, prend les décisions suivantes : bureau de poste, fruitière, presbytère, église, école et mairie. Toutes ces installations aux frais de l’Union. Une lampe sera placée dans le four et deux sous le hangar. La lampe maison Favre sera déplacée et portée angle est.
Séance du 09.11.1924
Monsieur le Maire expose au Conseil que la régie des TA prendrait à sa charge l’éclairage de la gare si la commune acceptait de faire l’installation nécessaire.
Le Conseil considérant l’utilité en même temps que le coût peu élevé de cette dépense, autorise le Maire à faire l’installation demandée.
Séance du 02.10.1921
Le Maire soumet au Conseil la nécessité où se trouve la commune de s’adresser à un autre concessionnaire pour l’éclairage électrique…
D’un commun accord les frères Larcon et le Conseil Municipal décident de résilier le contrat… le matériel extérieur existant dans toute la commune devient propriété de cette dernière…
Le Conseil, vu la nécessité absolue de fournir une lumière suffisante aux habitants de la commune, demande à Mr le Préfet de l’Ain, d’autoriser à passer un contrat avec l’Union électrique… Le Conseil prie Mr le Préfet d’autoriser la commune à vendre les titres de rente qu’elle possède jusqu’à concurrence de 41 800 frs afin de couvrir les frais de résiliation et d’installation prévue.
Police d’abonnement : l’éclairage
Extraits
Article 1°– Les concessionnaires fourniront le courant électrique dans les rues de la commune et dans la limite de la force dont ils disposent, à tout consommateur qui contracte un abonnement de 5 mois au moins…
Article 2°- Ni le décès de l’abonné, ni la cession de son industrie, ni la vente de ses immeubles, ni les changements de raison sociale n’annulent la police qui continue ses effets avec la veuve, les héritiers, les acquéreurs ou les associés…
Article 8° - …Les concessionnaires se réservent le droit de suspendre le service du courant sans indemnité ni réduction de prix.
1° - En cas de tempête ou d’orage et pendant tout le temps où la violence des éléments pourrait faire craindre pour la sécurité du personnel ou des installations.
2° - En cas d’avarie aux appareils et aux machines, dans le cas où l’Usine génératrice serait dans l’impossibilité de fournir l’énergie nécessaire, soit par force majeure, soit par manque d’eau ou de gelée, la suspension du service n’entraînerait pour les concessionnaires ni amende, ni indemnité quelconque à l’égard des abonnés. Toutefois si l’interruption devait dépasser 10 jours annuels, les concessionnaires n’auraient droit à aucune rétribution de la part des abonnés à partir du 10ème jour.
RAPPORT SUR L’INSTALLATION
ELECTRIQUE
DES FRERES LARCON
Mr LAMBERTERIE, ingénieur expert près des tribunaux de Grenoble, le 28 novembre 1920
…Pour m’en acquitter, je me suis rendu sur les lieux le 2 novembre 1920, j’ai visité les installations en compagnie de Mrs les Maires d’Outriaz et de Lantenay et l’un des Concessionnaires, Mr Charles Larçon…
L’installation hydraulique comprend un barrage, un étang faisant réservoir et une conduite forcée partant de l’étang, la hauteur de chute est de 9 mètres.
L’usine génératrice est équipée avec une machine à courant continu de 37 ampères sous 200 volts, soit 7 K 400 W de la maison Matabon, actionné par une turbine de la maison Bouvier, à axe vertical, par l’intermédiaire d’une roue d’angle et d’un arbre de renvoi. Depuis peu l’installation a été pourvue d’un moteur à gaz pauvre, d’occasion, mais en bon état de 10 Hecto Pascal.
… Dans les communes de Lantenay et d’Outriaz les abus sont encore aggravés du fait que les installations ont été faites pendant la guerre, en l’absence des Concessionnaires… et que ceux-ci ne peuvent presque jamais exercer aucun contrôle bien que le cahier des charges leur en donne le droit…
Dans les distributions aussi petites, en général le Concessionnaire n’est pas tenu de donner l’éclairage pendant la nuit, mais seulement, par exemple le soir jusqu’à 22 h ou 22 h ½ (10 h ou 10 h ½ du soir) et le matin à partir de 5 heures jusqu’au jour… Les inconvénients de ce système ne sont pas très grands puisque les populations rurales ne veillent que fort peu et que l’éclairage de nuit, dans le cas d’abonnement à forfait, est à peu près absorbé en pure perte…