Classe des filles et des garçons dans les années 1900
Suite à la loi Guizot de 1833 (chaque commune a l’obligation d’entretenir une maison d’école). Acquisition en 1841 de la maison bourgeoise Revoux, par Jean Alexis Goyet pour être rétrocédée à la commune pour l’établissement de l’enseignement public.
La dite maison est « assez spacieuse, bien éclairée et à la portée de toute la commune». En 1847 : 2 classes – 55 garçons et 60 filles.
En 1836, don par l’abbé Joseph Mermod, d’un bâtiment de 6 mètres par 4 et de 6 mètres de haut, pour l’ouverture d’une école de filles
(au nord la voie publique, au matin le hangar aux héritiers de Protais Balland, au soir le jardin de Jean Veylas, tissier, et au sud un jardin.. ).
L’école est autorisée en 1859, Sœur Ernestine est la supérieure de l’école de filles de la congrégation de St Joseph de Bourg. Elle sera fermée en 1898.
En 1902
En 1852, l’école est déclarée « communale » et la commune rétribue les religieuses de St Joseph pour leur permettre de subsister.
En 1862, pour faciliter l’accès à l’école des enfants du hameau d’Outriaz, il a été voté un crédit pour construire un pont entre Lantenay et Outriaz.
La commune achète des fusils en bois en 1884, pour armer le bataillon scolaire. Ces bataillons sont créés en 1882 pour rassembler les garçons de 12 ans et plus, pour des exercices militaires.
En 1882 le certificat d’études primaires est institué par la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, qui rend l'instruction primaire obligatoire de 6 à 13 ans :
« Il est institué un certificat d'études primaires ; il est décerné après un examen public auquel pourront se présenter les enfants dès l'âge de onze ans. Ceux qui, à partir de cet âge, auront obtenu le certificat d'études primaires, seront dispensés du temps de scolarité obligatoire qui leur restait à passer. »
C'est ainsi que pendant longtemps, pour la majorité des lauréats, il marque la fin de l'instruction obligatoire et l'entrée dans la vie active.
Nous sommes donc dans une salle de classe, quelque part dans la France rurale, les encriers sont pleins, les plumes sont prêtes. Le silence règne et le Maitre prend la parole:
- Problème : Une école se compose de 4 classes. La première a 9 élèves de moins que la deuxième. La deuxième, 7 de moins que la troisième. La troisième, 17 de moins que la quatrième. Sachant que la première classe contient 38 élèves, combien y en-a-t-il dans toute l’école ?
- Rédaction : Un de vos camarades vous a raconté qu’à la suite d’une discussion survenue entre deux de ses parents, son père avait conclu en disant: “Vous n’avez pas l’esprit de famille.” Il vous a demandé ce que cela veut dire. Vous lui répondez et vous lui expliquez le sens de cette expression
- Morale : Qu'est-ce qu'un faux en écriture ? Comment nomme-t-on celui qui se rend coupable de ce crime ?
Emploi du temps dans les années 1940 :
Livre de morale – 1937
Les écoliers de Lantenay en 1930
Nouveau cours d’arithmétique - 1935
Sciences physiques et naturelles – 1921
- Classe unique mixte en 1938
- Puis 2 classes de 1958 jusqu’en 1964.
Classe début années 1950 Classe de Mr Allombert
(1958)
La classe unique de Mr Pélisson en 1969
- Création du regroupement pédagogique intercommunal en 1975 avec Izenave, Outriaz et pour l’école maternelle intercommunale avec Vieu d’Izenave, Condamine et Chevillard.
- Création du sou des écoles des 3 communes en 1979.
Le sou des écoles est une association de parents bénévoles de l'école publique qui, par ses différentes manifestations, récolte des fonds pour offrir aux enfants des activités culturelles et sportives.